01 Février 2019

Havres de prière

Comment ne pas relever l’impact fécond des communautés religieuses et monastiques ? Dans l’aridité de nos sociétés, elles sont des oasis paisibles de prière.

© Andrea Semplici

Nous vivons dans un monde où, à côté d’humbles pousses de vie nouvelle ouvrant nos cœurs à l’espérance, il y a une explosion inquiétante de violence et d’aridité qui rejette la compréhension entre les hommes et l’amour fraternel dans le domaine du rêve et des bons sentiments utopiques. Il suffit de voir comment des hommes de pouvoir s’emploient sans vergogne et avec fierté à conduire leurs peuples dans l’impasse de l’égoïsme identitaire et le refus de toute ouverture aux autres.
C’est là que des paroles prophétiques imbibées d’Évangile s’élèvent dans notre monde. Bénie soit la parole courageuse et obstinée de notre pape François, mais aussi la vie et les paroles de tant de croyants qui ne se résignent pas au pire.
Dans cette œuvre de résistance, comment ne pas relever l’impact humble et fécond des communautés religieuses et monastiques ? Dans l’aridité de nos sociétés, elles sont des oasis paisibles permettant de goûter la fraîcheur de la vraie vie. On y rencontre des hommes et des femmes chez qui on peut entrevoir le sens profond de la vie donnée et de la prière. On y goûte la paix reposante de la beauté et de la culture. De tout temps, la présence bienfaisante de ces oasis de prière a enrichit et fécondé notre société. Aujourd’hui encore, elles nous montrent le cap à suivre pour que nos sociétés se développent selon le cœur de Dieu, en gardant une vraie qualité de vie.

Updated on 21 Février 2019
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