01 Octobre 2017

Vocations


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Au simple mot de vocation, on pense spontanément aux vocations sacerdotales ou à celles pour la vie consacrée, avec, comme corollaire, une crainte teintée d’amertume : pourquoi y-a-t-il si peu de vocations chez nous ? Pourquoi les jeunes ne répondent-ils pas davantage ? Ou encore, le Seigneur appelle-t-il encore aujourd’hui ? Certes, ces questions se posent surtout dans les vieilles chrétientés occidentales marquées par une société passablement sécularisée. Car dans les jeunes églises de mission, les vocations fleurissent.

J’ai envie de prendre le contre-pied de nos questions sur les vocations. Savons-nous, par exemple, que plus d’un quart de nos jeunes, à un moment ou à un autre de leur vie, se sont posé la question de consacrer leur vie au Seigneur ? Et si le chemin ne s’est pas inscrit dans la réalité, on peut penser au mystère de la liberté de chacun ; mais il conviendra aussi que l’on regarde comment nous les avons entourés, et soutenus. Certes, le Seigneur est bien capable de séduire et d’enflammer les cœurs. Mais une famille où la foi est vécue comme un chemin de liberté, paraît être le terreau où les vocations peuvent éclore ; elles auront aussi besoin qu’une communauté ecclésiale bien vivante et rayonnante les accompagne et les aide au discernement. L’expérience nous montre qu’en général seuls les arbres bien vivants portent des fruits.

« Seigneur Jésus, tourne ton regard vers les jeunes du monde. Nous te prions pour qu’avec courage ils prennent en main leur vie, qu’ils aspirent aux choses les plus belles et les plus profondes et qu’ils conservent toujours un cœur libre. Aide-les à répondre, accompagnés par des guides sages et généreux, à l’appel que tu adresses à chacun d’entre eux, pour qu’ils réalisent leur projet de vie et parviennent au bonheur ». (Prière du pape François pour le prochain Synode sur « les jeunes, la foi et le discernement des vocations »). 

Updated on 01 Octobre 2017
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