Editorial

Ayant la chance d’habiter Lourdes et de venir souvent à Padoue, à la basilique Saint-Antoine, j’aime regarder avec bienveillance fraternelle et reconnaissante le flot des pèlerins et des visiteurs.

Quand j’étudiais la théologie à l’Institut Catholique de Toulouse, j’étais impressionné par une fresque de la chapelle où l’on voyait saint Pierre et saint Paul côte à côte représentés comme colonnes de l’Église.

À quels saints se vouer ?  Mais tout d’abord à Dieu, bien sûr. Car on ne se trompe jamais de recourir au Père plein de tendresse et de prévenance. Néanmoins, Il doit être heureux quand nous invoquons Marie, que Jésus sur la croix nous a donnée comme mère.

L’hiver finissant a beau avoir encore des sursauts frileux, nous savons bien que ses jours sont comptés. J’aime regarder la force de vie des bourgeons et la puissance de la sève qui monte. Oui le printemps est inéluctable, et la vie reprendra le dessus.

Il fallait bien un franciscain, fils de François, pour vous parler de la sobriété, comme d’un art de vivre ! Face à la recherche frénétique de la consommation, au désir de tout avoir immédiatement, la sobriété semble en effet être un rempart salutaire.

Je dois avouer que parler de la messe n’est pas si simple.