Avec les jeunes à Cologne

22 Juin 2005 | par

Ce mois-ci, notre couverture évoque Vézelay, haut lieu de spiritualité, rendez-vous de pèlerinages, visité depuis haut Moyen Age, et, avec la Cordelle, berceau de la famille franciscaine en France.
Au cours des derniers mois, vous avez dû entendre, comme moi, cette question : « Que pensez-vous du nouveau pape ? » Comme si l’exercice de sa charge était une affaire d’opinions personnelles et non pas une mission reçue du Christ et exercée sous l’action de l’Esprit. Pour ma part, ma réponse a été la suivante : « Benoît XVI est un don du Christ. Il a les idées claires ; il nous tracera le chemin ; je lui fais entièrement confiance »… Comme cette jeune fille qui, dans les colonnes du journal La Vie, parmi les opinions les plus disparates, répondait : « Je suis heureuse. Notre génération aspire à quelque chose de clair, net et précis. » Aujourd’hui, dans le foisonnement d’opinions et de propositions de toutes sortes, nous avons besoin de points de repères pour notre foi et notre vie morale. Or, Benoît XVI semble bien être la réponse du Seigneur pour ceux qui, en notre temps, cherchent l’essentiel et un sens à leur vie.
En voici quelques exemples.
A propos de l’Eucharistie, il a dit : « C’est vraiment Jésus ressuscité, vivant parmi nous... Nous ne pouvons vivre sans la messe du dimanche… celle-ci est à vivre non comme une obligation, ma comme un besoin, une joie »…
Au sujet de la famille, il ne pouvait être plus clair en disant : « L’alliance matrimoniale est… le fondement de la famille… Le mariage et la famille sont irremplaçables… ils n’admettent pas d’autres alternatives… » (lettre au cardinal López Trujillo). Et s’adressant au diocèse de Rome à l’occasion d’un Congrès sur Famille et communauté chrétienne, il en a rappelé les fondements anthropologiques, le sens profond apporté par la révélation chrétienne, le rôle qu’elle joue dans l’Eglise et dans la société. Une véritable charte que devraient méditer tous ceux qui envisagent sérieusement de vivre en couple aujourd’hui.
Enfin, évoquant les prochaines JMJ de Cologne, il a affirmé : « Les jeunes sont l’espérance de l’Eglise… Ballottés et emportés, dans le monde d’aujourd’hui, à tout vent de doctrine, ils ont besoin d’être aidés à grandir et à mûrir dans la foi. » C’est bien là le premier service qu’ils doivent recevoir de l’Eglise et de nous tous…
Prendre conscience de cela, nous engager à aider les jeunes à se construire dans la foi, après avoir rendu la nôtre bien ferme et solide : voilà la meilleure manière de vivre, nous aussi, les JMJ d’août 2005.

Updated on 06 Octobre 2016