Bonne et Saine Année

15 Décembre 2009 | par

Non, ce n’est pas une faute d’orthographe : vous avez bien lu.

Les vœux traditionnels que l’on échange en ce début d’année nous rappellent toujours que la santé est primordiale pour vivre au quotidien : santé morale pour commencer, mais aussi physique et bien sûr, spirituelle.

De là, émane la disponibilité nécessaire pour vivre vraiment sa relation avec l’environnement et l’entourage.

Ce numéro de janvier insiste donc sur les thèmes qui font débat et appellent à un engagement pour des relations interhumaines sereines : ce que nous appelons habituellement, la Paix.

La conférence de Copenhague et la fiction catastrophe de 2012 avec une prise de conscience sur l’état de la planète en sont révélatrices.

La réflexion d’Hélène Ceccato, relayée par l’article du frère François Bustillo, nous interroge sur la réponse que nous inspirent l’Eglise et le franciscanisme à ce propos :

Quelle parole convient et quelle action s’impose dans un monde bouleversé par des changements climatiques où s’ajoutent les problèmes sociaux, financiers et interculturels ?

Plutôt que de céder à la peur collective ou au désespoir, n’y a-t-il pas un combat à mener, une espérance à cultiver ? La Caritas Saint-Antoine et aussi Franciscans International , “Justice Paix et Intégrité de la Création”, à l’instar d’autres initiatives plus connues, nous donnent l’occasion d’y travailler concrètement.

En tout cas, la peur étant inconnue des disciples d’Antoine de Padoue et de François d’Assise, nous accueillons le témoignage courageux des Sœurs de Saint-François d’Assise, qui s’offrent de nouveaux départs dans un acte de foi, en rassemblant leur potentialité dans un nouvel institut composé de plusieurs congrégations. La rencontre avec leur responsable, sœur Elisabeth Robert, est de nature à dissiper notre pessimisme le plus tenace : il ne s’agit pas là de survie, mais de vie, tout simplement.

C’est encore l’espérance des prisonniers du Rwanda qui voient leurs conditions s’améliorer grâce à vous, lecteurs du Messager, qui soutenez la Caritas Saint-Antoine.

C’est le même dynamisme évoqué par l’article sur le conjoint qui reste seul au moment de la retraite : savoir rebondir lorsque la vie nous secoue ou nous jette à terre.

Une nouvelle année civile peut nous en donner l’occasion, ou mieux, la chance.

Entre réalisme et espérance, c’est ce qu’il faut nous souhaiter : heureuse et saine (sainte) année 2010.

 

Updated on 06 Octobre 2016