Consolation

Depuis que l’Esprit de Dieu nous a donné le pape François, le thème de la miséricorde semble devenir central non seulement dans le langage du Pape lui-même, mais aussi dans celui de l’Église. Bien sûr, la miséricorde n’est pas la dernière trouvaille à la mode du langage ecclésial, mais bien un des acquis centraux de notre foi.  La Parole de Dieu en fait foi. L’année jubilaire qui s’ouvre nous donnera amplement l’occasion d’approfondir cet aspect central de notre foi.

Pour ma part, j’aimerais souligner dès maintenant un aspect de la miséricorde qui me touche profondément et que nous trouvons bien souligné dans l’Évangile. Avons-nous remarqué que non seulement Dieu pardonne, mais qu’en plus il croit nécessaire de consoler le pécheur blessé ? Par exemple, non seulement il accueille avec tendresse le fils pécheur, mais en plus il le console et fait une fête « inconcevable » pour son retour.

Ainsi, non seulement il cherche longuement la brebis perdue, mais il la charge sur ses épaules, pour la ramener avec joie au bercail, car elle ne peut plus se déplacer toute seule. Mais qui est-il ce Dieu qui se permet de regarder avec une telle tendresse nos blessures et notre péché ? Non seulement nous ne sommes pas châtiés ou réprimandés, (ce qui serait quand même bien compréhensible), mais remis avec une fête joyeuse dans notre dignité de fils.

Au cours de cette année jubilaire, aurons-nous le courage et la joie de revenir dans les bras d’un tel Père pour goûter enfin la profondeur incompréhensible de Sa miséricorde ? Accueillons d’ores et déjà le Fils, le Consolateur qui vient nous rejoindre dans une simple étable. Joyeux Noël à vous tous et à ceux que vous aimez !