01 Novembre 2017

Espérance de vie

Le tombeau vide (église catholique Saint-Jacques-le-Majeur, Concord, North Carolina)
Photo : Nheyob/commons.wikimedia.org

Avant même la naissance de Jésus sur cette terre, toutes les religions païennes et les spiritualités ont eu cette inquiétude de la mort et de ce qu’il y a après, refusant en quelque sorte l’absurde d’une vie qui s’arrêterait brutalement, sans plus d’autre perspective que de nourrir les vers. « Vanité des vanités », exprimait ainsi le prophète de l’Ancien Testament à la fin de sa vie, si tout espoir s’évanouit avec la mort.

La grande différence apportée par le Christ et son Église, c’est la Résurrection. Dans aucune autre religion, il n’existe d’équivalent à cette formidable espérance. Résurrection de l’âme, puis celle du corps à la fin des temps. C’est cette espérance surnaturelle qui a permis au petit François Marto, petit berger de Fatima canonisé par le pape François le 13 mai dernier, de mourir « en souriant ». Bien qu’âgé de moins de dix ans, il était tellement désireux d’aller au Ciel...

Et nous, comment nous situer face à cette interrogation de la mort, la nôtre ou celle de nos proches ? Combien, et parmi les plus célèbres, ayant vécu une vie loin de Dieu, s’en sont rapprochés à l’imminence de l’heure fatidique. On ne sait jamais... Bien plus, la foi, écrit le pape François, nous affirme que « nous nous trouverons face à face avec la beauté infinie de Dieu ». Et le plus extraordinaire, c’est que cet émerveillement peut commencer dès cette vie, si nous acceptons de nous « livrer à l’amour », comme disait joliment sainte Thérèse de Lisieux juste avant sa mort. Voilà qui vaut mieux que toutes les citrouilles d’Halloween !

L’édito du père Louis Cenci, empêché ce mois-ci, revient dès le mois prochain.

 

Updated on 01 Novembre 2017
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