La première des communions

17 Avril 2015

Les sept semaines qui séparent Pâques de la Pentecôte constituent la période liturgique pendant laquelle nous sommes particulièrement invités à déployer et déguster ce à quoi nous nous sommes préparés tout le Carême et ce que nous avons célébré durant la Semaine Sainte et le Triduum pascal : la présence du Seigneur par le mystère de la mort et résurrection de Son fils, par sa Parole et par son pain.

 

Une seule célébration

Or du dimanche de la Résurrection à celui de la Pentecôte, c’est une seule et même fête, « le jour que fit le Seigneur et qui est un jour de joie ». Il est donc heureux de proposer pendant cette période aux enfants baptisés, dès l’âge de raison, la possibilité de recevoir l’Eucharistie. Il vaut la peine de les inviter à revêtir l’aube blanche, l’habit baptismal, afin de souligner le lien entre les trois sacrements de l’initiation, − le baptême qui nous fait naître à la vie divine, le pardon qui la rétablit, l’eucharistie qui la nourrit – et la confirmation qui la solidifie et la relance.

 

Pas la dernière

Dans plusieurs diocèses, on offre la possibilité aux enfants dès sept ans qui expérimentent la foi régulièrement au sein de leur famille, de recevoir l’eucharistie lorsque les parents estiment qu’ils sont prêts, quitte à ce qu’ils prennent ensuite aussi part à la grande fête paroissiale de la première communion. La difficulté vient du fait qu’on a parfois tellement exalté la célébration de la première communion qu’elle en devient comme un « sacrement en elle-même », à l’exemple des autres sacrements reçus une fois pour toutes, tels le baptême, la confirmation, le mariage et l’ordination sacerdotale. Or, son nom l’indique bien, il s’agit d’une « première communion », ce qui implique qu’il devrait y en avoir beaucoup d’autres ensuite. Le sacrement est l’eucharistie, et il est destiné à nourrir l’âme, le cœur et l’esprit comme les repas fournissent de la vigueur à notre être physique. Et nous ne mangeons pas qu’une fois !...

Aussi certains théologiens et catéchistes ont-ils évoqué la possibilité de nommer ce rassemblement festif « la première des communions », afin de souligner le suivi qui lui est nécessaire. D’ailleurs, dans nos contrées, les « premiers communiants » sont expressément invités à remettre l’aube et à recevoir à nouveau l’hostie lors de la messe de la Fête-Dieu ou fête du Saint-Sacrement, le jeudi (ou dimanche) qui suit le dimanche de la Trinité.

 

QUIZ

1. Pourquoi parler de « la première des communions » ?

a. Pour souligner qu’il doit y en avoir plusieurs, tout au long de la vie de foi 

b. Pour faire du nouveau 

c. Pour forcer les enfants à garder le lien avec la paroisse 

 

2. Quand a lieu la première communion ?

a. Durant l’Avent 

b. En été 

c. N’importe quel dimanche de l’année, particulièrement durant le temps pascal 

 

3. Qu’est-ce que la Fête-Dieu ?

a. Le jour où on montre les icônes 

b. La fête du Saint-Sacrement, avec souvent une procession dans la ville

c. Le jubilé de la naissance du Christ

 

Réponses : 1.a – 2.c – 3.b


 

Updated on 06 Octobre 2016