Le Messager et les enfants

01 Janvier 1900 | par

• Les enfants et saint Antoine

Les biographes présentent son enfance comme un modèle d’éducation reçue dans une famille chrétienne. L’image de l’enfant assume, dans ses Sermons, une valeur symbolique :
« Pourquoi le Christ a-t-il voulu être appelé enfant ? demande-t-il dans le Sermon pour la fête de Noël. Pour plusieurs raisons, répond-il, mais voici la plus convaincante. Si tu injuries un enfant, si tu le provoques par une insulte, si tu le frappes, mais tu lui montres ensuite une rose, le fruit qu’il aime et tu fais le geste de les lui donner, il oublie les injures, calme sa colère et court t’embrasser. De même, si tu offenses Jésus par un péché grave et tu lui offres ensuite la fleur de la contrition ou la rose de la confession, accompagnée de larmes, il oublie tes offenses, pardonne tes fautes, court t’embrasser et te couvre de baisers. »
Les mêmes biographes rapportent de nombreuses guérisons d’enfants que la piété et l’art ont gravé dans le populaire, entre autre, le nouveau-né qui parle pour défendre sa mère, accusée par le mari jaloux.
De tout temps, enfin, parents et éducateurs se sont adressés à saint Antoine pour qu’il veille sur la fragilité de leurs enfants et sur leur rôle difficile.

• Les publications du Messager

Dès sa fondation, Le Messager a porté une attention particulière aux enfants et leurs familles, par ses conseils et ses œuvres sociales.
En 1925, naît la revue Saint Antoine et les enfants, destinée aux garçons et filles de 6 à 15 ans, confiés à saint Antoine. Cette revue, transformée en Messager des enfants dans les années 60, est doublée aujourd’hui par Ciao Amici, qui s’adresse aux petits de 6 à 8 ans. Ces revues sont accompagnées d’une abondante littérature - récits, vidéos, pages juniors dans les différentes éditions du Messager.
Dans la presse encore, et en collaboration avec la ville de Padoue, Le Messager accompagne l’initiative Un Journal pour ami qui a pour but d’initier les enfants des écoles au métier du journalisme. Et l’Archiconfrérie Saint-Antoine organise chaque année un Prix de la Bonté, qui récompense les meilleurs compositions des élèves des écoles primaires de la Région de Venise.

• Orphelins, handicapés, mineurs en difficulté

En 1952, dans l’esprit d’attention aux pauvres et aux petits qui caractérise la dévotion à saint Antoine, les Frères de la Basilique et les Soeurs missionnaires d’Assise ont créé un centre d’accueil pour enfants orphelins de guerre. Devenu, dans les années 60, le Village Saint-Antoine, cette institution accueille aujourd’hui enfants et jeunes handicapés mentaux, familles d’accueil pour enfants mineurs en difficultés et des noyaux mère-enfant pour des parents alcooliques ou drogués.

• Enfants du tiers monde

Chaque année, enfin, la Caritas Saint-Antoine prend en charge des projets en faveur des enfants du tiers-monde : maisons d’accueil pour enfants de rue, écoles et ateliers d’apprentissage pour enfants et jeunes filles, hôpitaux et soins pour enfants atteint du sida, leurs parents et leurs familles, en Afrique, en Inde, en Indonésie (Timor-Est) et au Brésil.
Parmi tant de guerres, de pauvretés, d’esclavages, de violences et de maladies qui les menacent, pourquoi ne prendrions-nous pas à cœur leur avenir ?

Updated on 06 Octobre 2016