Le Rosaire pour la famille et pour la paix

01 Janvier 1900 | par

Des mains croisées serrent un chapelet ; des yeux sont rivés sur un crucifix. L’image nous est peut-être familière ; elle évoque en tous cas ce parent, cette grand-mère, qui, dans le silence et la simplicité, savaient puiser dans le Rosaire confiance et réconfort.

Ce Rosaire, le Pape l’offre durant toute cette année à l’Eglise et au monde. Il nous l’offre comme source de paix, en des temps où les situations de sang et de violence sont nombreuses sur tous les continents :  On ne peut réciter le Rosaire sans se sentir entraîné dans un engagement précis de service de la paix, écrit Jean-Paul II, avec une intention particulière envers la terre de Jésus, encore si éprouvée…  Sommes-nous sûrs que la paix l’emportera, dès ce mois de janvier, sur les menaces actuelles de guerre ?

Comme une aide pour les familles, aussi, pour endiguer les effets dévastateurs de sa crise actuelle .

Comme une  authentique école de prière , enfin, dans le foisonnement des spiritualités les plus diverses et les plus déroutantes.

Ce premier cadeau, par lui-même si cher à notre piété, se double d’une nouveauté très riche pour notre foi, car le Rosaire n’est pas seulement une prière répétitive : il est une voie de contemplation qui nous aide à contempler le vrai visage du Christ. Aussi aux événements de l’Enfance, mystères joyeux, aux souffrances de la Passion, mystères douloureux, aux merveilles de la Résurrection, mystères glorieux, Jean-Paul II ajoute cinq mystères de lumière par lesquels Jésus révèle son visage et sa mission. A son Baptême, il se manifeste Fils de Dieu ; aux Noces de Cana, il ouvre les cœurs à la foi ; par sa Prédication, il annonce la conversion et le pardon ; à la Transfiguration, il dévoile sa gloire ; dans l’Eucharistie, il se donne en nourriture à ses disciples. Des trésors de foi qui sont pour nous, chrétiens, humainement et spirituellement plus riches que les formules empruntées à tant d’autres traditions religieuses !

Le Rosaire, source de paix, s’accorde admirablement avec le message de paix qu’a toujours annoncé et pratiqué saint Antoine. Nous lirons, en page 23, quelques-unes de ses paroles de paix, de concorde, d’unité. Aussi, en nous rendant devant sa statue, en allumant un cierge, en formulant nos demandes, prions-le d’accorder la paix à nos cœurs, à nos communautés chrétiennes, à nos familles, au monde, aux différentes confessions chrétiennes qui, durant ce mois de janvier, du 18 au 25, implorent du Christ et avec le Christ, le don de l’Unité. Oui, Que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, afin que le monde croie  ! (Jn 17,21).

Updated on 06 Octobre 2016