La miséricorde est un motif récurrent chez l’évangéliste Luc, et chez saint Antoine, mais suffit-il de la rappeler sans la répercuter dans nos vies, ici et maintenant ? Si en cette rentrée, nous déplorons les millions de pauvres qui meurent par manque de moyens et de structures contre le virus, ou à cause de guerres que ne cessent de se livrer les pouvoirs des armes et de l’argent. La miséricorde a-t-elle donné son dernier mot ?
Le livre des Sermons de saint Antoine couvre le cycle complet des dimanches de l’année liturgique. Ce cycle, selon l’ancien calendrier, commence par le dimanche de la septuagésime et se termine par le 3e dimanche après l’Épiphanie, qui tombe, cette année, le 26 janvier.
En ce mois de décembre, nous pensons à Noël et nous recevons la question des mages venus de l’Orient et qui demandent à Jérusalem : « Où est le Roi des Juifs qui vient de naître ?
La Parole de Dieu
Moi, je suis le bon pasteur,
le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.
Moi, je suis le bon pasteur ;
je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît, et que je connais le Père ;
Saint Antoine parle aussi de la Miséricorde divine en l’associant à la couleur blanche du lait ; et il cite saint Augustin : « Le lait prend le nom de sa couleur, parce qu’il est une liqueur blanche. » Et il compare le lait et le sang.