Qui verse par-dessus un vase déjà plein, perd tout ce qu’il verse. De même, dans une âme déjà pleine de grâce, la souillure du péché ne peut entrer.
La grâce occupe tout et ne laisse aucun coin vide…
Saint Antoine, Sermon pour l’Annonciation II, 11
L’usurier ne craint pas Dieu et n’a pas de considération pour l’homme ... Il a des dents qui ont mauvaise haleine, car il a toujours dans sa bouche le terreau de l’argent et le fumier de l’usure.
(Saint Antoine, Sermon pour la Sexagésime)
Oh douleur ! On est toujours tenté de mettre un prix à ce qui est inestimable. Combien de Judas Iscariote y a-t-il encore malheureusement aujourd’hui... qui en échange d’un quelconque avantage temporel, vendent la vérité… !
(Cf. Saint Antoine, Sermon pour la Quinquagésime, 15)
L’amour, en effet, rend douces les choses difficiles, et légères les choses difficiles à porter ; la crainte, au contraire, rend insupportables même les choses légères.
Saint Antoine, Sermon pour le VIIe dimanche après la Pentecôte
Saint Antoine se sert de son inventivité claire et vibrante pour attirer notre attention sur la naissance de Jésus en la comparant symboliquement à un sauvetage accompli in extremis.
Ne laisse pas une fleur pour aller dans une autre, comme font les pointilleux qui ne font que tourner les pages, analysent les sermons, soupèsent les mots, et n’aboutissent jamais à la vraie science ; mais cueille d’une seule fleur ce dont tu as besoin et place-le dans la ruche de ta mémoire (Sermon pour le XIe dimanche après la Pentecôte).