Editorial

Le souvenir des flammes immenses dévorant la cathédrale Notre-Dame-de-Paris le soir du 15 avril dernier est encore très vif dans l’esprit de beaucoup. Le frisson d’émotion qui a parcouru le monde entier en disait long sur la crainte de voir se perdre un patrimoine unique dans l’incendie.

Les élections européennes étant à nos portes, je crois nécessaire que l’on y réfléchisse. Le Messager de Saint Antoine n’a pas vocation à se situer sur le plan politique, mais doit s’adresser aux croyants.

S’il est un moment dans l’année liturgique où il est tout à fait naturel de parler de catéchuménat, c’est bien le printemps et Pâques.

En principe, lorsqu’une partie ou un membre de notre corps souffre, la souffrance atteint le corps tout entier. Il en va de même dans le Corps du Christ qu’est l’Église.

Comment ne pas relever l’impact fécond des communautés religieuses et monastiques ? Dans l’aridité de nos sociétés, elles sont des oasis paisibles de prière.

Comment parler du travail manuel sans que la mémoire ne me renvoie à mon enfance, à tout le temps que j’ai passé dans l’atelier de mon père qui était menuisier. Je me souviens de sa patience, de son goût du travail bien fait, de l’estime des clients, et de notre fierté d’avoir un tel père.