Par rapport aux différentes religions, notre Église a toujours cultivé la mémoire des croyants dont la foi et la vie pouvaient servir d’exemple. Elle les appelle les saints.
La pandémie a atteint de plein fouet nos manières de vivre, nos certitudes les plus évidentes et profondes et remis en cause les bases et le fonctionnement de notre société. Ce qui semblait aller de soi s’est brutalement révélé fragile et parfois inadapté.
Après ce confinement qui nous a pesé et marqués, nous voilà assoiffés de rencontres et d’échanges, mais aussi d’espace, de soleil, de mouvements et de découvertes.
Comme chaque année, le 13 juin, nous fêtons notre saint Antoine bien-aimé. Mais cette fois-ci, nous avons voulu donner une résonance toute particulière à cette fête.
Au seuil de la nuit, le Pape, seul sur l’immense place Saint-Pierre et bravant la tempête, supplie le Seigneur pour la guérison de notre monde blessé et souffrant.
J’aime le temps du Carême ! Je ne le vois pas tant comme une période de privation mais plutôt comme un moment offrant des possibilités de libération et de désencombrement. Nos vies allégées et réorientées peuvent s’ouvrir à l’espérance, au goût des chemins nouveaux.